jeudi 23 mai 2013

AG le 05/06 2013 à 17h00




Aujourd’hui, les nouveaux programmes de SES ont été publiés au BO…
Sans la mobilisation de l’ensemble des professeurs de SES  contre le « déballage notionnels»  et le « gavage en règle » de nos élèves, les programmes n’auraient pas changé…

Par ailleurs, L’APEG appelle encore une fois à la fusion des enseignements d’exploration, ce qui laisse la porte ouverte à la possible fusion des deux filières…Les SES ont une approche méthodologique différente sanctionnée par l’obtention d’un bac général !!!

 N'attendons pas la rentrée, mobilisons-nous dès maintenant !!!

L'APSES TOULOUSE vous convie donc à son Assemblée générale:

LE MERCREDI 05/06 à 17h00 à TOULOUSE au Café Saint-Sernin (Métro Jeanne d'Arc) 

L'ordre du jour sera le suivant:

-Note d'information sur le nouveau programme…
- Réflexions sur le programme et la mise en œuvre de l’enseignement d’exploration en seconde.
- Mise en place d'une nouvelle  conférence sur un thème du programme...
- Renouvellement du bureau.
- Rencontre entre adhérents sympathiques et motivés....  

Toujours plus nombreux, toujours plus motivés...

APSES TOULOUSE

vendredi 17 mai 2013

Lettre ouverte à Vincent Peillon sur la place des Sciences Economiques et Sociales en classe de seconde « Les SES méritent mieux que l’exploration »


Lettre ouverte à Vincent Peillon sur la place des Sciences Economiques et Sociales en classe de seconde « Les SES méritent mieux que l’exploration »
Monsieur le Ministre,
Près de 3 ans après la mise en place de la nouvelle réforme du lycée, il est possible d’en dresser un premier bilan pour les Sciences Economiques et Sociales en classe de seconde. Ainsi, près de 85% des élèves ont choisi cet enseignement. Il s’agit certes d’un progrès incontestable.
Nombre de lycéens s’interrogent sur la crise économique et financière, sur les moyens de lutter contre le chômage, sur la compétitivité des entreprises, sur le mariage pour tous ou encore sur l’égalité femmes-hommes. Les sciences sociales et humaines – économie, sociologie, science politique, histoire et anthropologie notamment – contribuent à répondre à ces interrogations. Par les concepts, connaissances et méthodes qui leurs sont propres, elles concourent à éclairer ces grands enjeux contemporains, et permettent aux élèves de progresser dans la construction de leur citoyenneté.
Il convient cependant de s’interroger sur les conditions réelles d’apprentissage des élèves pour ce qui n’est aujourd’hui qu’un « enseignement d’exploration » réduit à 90 minutes par semaine, le plus souvent en classe entière et où la notation est parfois interdite. Comment fournir un enseignement de qualité dans de telles conditions ? Parce que les Sciences Economiques et Sociales sont absentes du collège, et ne pourront pas être suivies par la majorité des élèves ensuite, il nous semble nécessaire qu’elles aient une place revalorisée en classe de seconde.
Aussi nous demandons que les Sciences Economiques et Sociales soient intégrées aux enseignements de tronc commun, avec un horaire décent et des groupes à effectif réduit, afin que les lycéens puissent s’initier de manière rigoureuse à des sciences sociales si nécessaires aujourd’hui pour décrypter le monde dans lequel ils évoluent.

PREMIERS SIGNATAIRES

- Philippe ASKENAZY (Economiste, Ecole d’Economie de Paris),
- Christian BAUDELOT (Sociologue à l’Ecole Normale Supérieure),
- Stéphane BEAUD (Professeur de sociologie à l’Ecole Normale Supérieure),
- Gilbert CETTE (Professeur d’économie associé à l’Université d’Aix-Marseille),
- Daniel COHEN (Professeur à l’Ecole normale supérieure, vice-président de l’Ecole d’Economie de Paris),
- Philippe COULANGEON (Sociologue, directeur de recherche au CNRS),
- Yves DELOYE (Secrétaire général de l’Association française de science politique),
- Didier DEMAZIERE (Sociologue, directeur de recherche au CNRS, Centre de sociologie des organisations),
- François DUBET (Sociologue, Université de Bordeaux, EHESS),
- Julien FRETEL (Professeur des universités en Science politique),
- Marjorie GALY (professeure de SES, présidente de l’APSES),
- Jérôme GAUTIER (Economiste, Professeur à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, rapporteur dans la commission dirigée par Roger Guesnerie),
- Maurice GODELIER (Anthropologue, médaille d’or du CNRS),
- Françoise HERITIER (Anthropologue, professeur honoraire au Collège de France et à l’EHESS),
- Erwan LE NADER (professeur de SES, vice-président de l’APSES),
- Rémi LEFEBVRE (Professeur de science politique à l’université Lille 2),
- Hubert KEMPF (Professeur à l’ENS de Cachan, membre de l’Ecole d’Economie de Paris et de l’Institut universitaire de France, ancien président de l’AFSE – Association française de science économique),
- Bernard LAHIRE (Professeur de sociologie à l’ENS de Lyon),
- Nonna MAYER (Présidente de l’AFSP - Association française de science politique),
- Philippe MEIRIEU (Professeur en sciences de l’éducation à l’université Lumière-Lyon 2),
- Frédéric NEYRAT (Sociologue, ancien professeur de sciences économiques et sociales),
- André ORLEAN (Directeur de recherches au CNRS, Président de l’AFEP - Association Française d’Economie Politique),
- Bruno PALIER (Directeur de recherche du CNRS au Centre d’études européennes de Sciences Po),
- Camille PEUGNY (Sociologue, maître de conférences à Paris 8),
- Thomas PIKETTY (Directeur d’études à l’EHESS et Professeur à l’Ecole d’économie de Paris),
- Pierre ROSANVALLON (Professeur au Collège de France),
- Frédéric SAWICKI (Professeur de science politique à l’Université Paris I),
- Henri STERDYNIAK (Economiste, Sciences Po Paris),
- Marie-Claire VILLEVAL (Economiste, CNRS, directrice du GATE Lyon St Etienne)