Le prix Nobel d'économie 2011 attribué à T. Sargent et C. Sims

Le Prix de sciences économiques de la Banque de Suède en hommage à Alfred Nobel a été attribué lundi 10 octobre à deux économistes états-uniens, Thomas J. Sargent et Christopher A. Sims, tous les deux nés dans les années 1940. Ils s’intéressent aux relations qui existent entre différents événements et les variables économiques globales, comme le produit intérieur brut, le taux d’inflation, l’emploi, etc. Les méthodes statistiques qu’ils ont développées permettent de distinguer les causes et les conséquences au sein de ces multiples interrelations entre variables économiques. Leurs travaux sont couramment utilisés par les banques centrales ou les ministères de l’économie pour répondre à des questions telles que : Quels effets sur l’emploi peut-on attendre d’une modification des taux d’intérêts ou de la politique fiscale ? Quelle influence les objectifs affectés à la banque centrale ont-ils sur l’économie dans son ensemble ? Comment un choc, c’est-à-dire un événement imprévu, comme une augmentation soudaine des prix du pétrole ou une décision inattendue des pouvoirs publics, se transmet-il au reste de l’économie ?

Compte rendu de la réunion de rentrée

Une réunion de rentrée marquée par la douceur de l'été indien, par le plaisir de se retouver pour causer SES et pour concocter nos prochaines actions. Ci-dessous, le résumé des décisions prises.

Compte rendu de la réunion du 28/09/11 à TOULOUSE

1. Nomination d’un collectif à la tête de la régionale.

En effet, après vérification des statuts de l’association, 6 membres désignés assureront la présidence de la régionale de Toulouse. Ce sont : Frédéric COMBELLE, Jean-Pierre MALRIEU, Charlotte FARGE, François JEANNINGROS, Cynthia PATRU, Denis LEBOT.

 Cédric VALENA devient le trésorier de l’association au niveau académique

Pour les adhésions :

Cédric VALENA

532, route de MONTPITOL

31380 ROQUESERIERE

2. La situation de l’APSES dans l’académie

L'association a participé à la défense des SES (retrait projet Darcos, aménagement du nouveau programme de seconde, contournement du programme de première). Pourtant, le nombre d'adhérents doit encore progresser pour assurer à l'association une plus grande visibilité et légitimité.

Nous proposons d'organiser à nouveau des conférences sur des thèmes des nouveaux programmes. En effet, la conférence sur les réseaux sociaux a été plébiscitée par l’ensemble des collègues. 

3. La situation en seconde

Situations très différentes d’un lycée à un autre (effectif réduit ou non, TD ou non, évaluation apparaissant sur le bulletin ou non…). Les effectifs sont en moyenne très chargés ce qui nuit à la qualité de l’enseignement. 

Frédéric COMBELLE a notamment remis une enquête lors de l’assemblée générale du 5/02/2011 sur le programme de seconde. (http://www.apses.org/debats-enjeux/analyses-reflexions/article/resultats-de-l-enquete-apses-sur-3110)

Certains collègues assurent l’enseignement de PFEG. Il arrive pour les besoins de service que les collègues d’éco-gestion prennent en charge l’enseignement de SES. La distinction entre les deux disciplines semble moins marquée ce qui doit nous conduire à être vigilants.  . A cet effet, Une lettre  a été envoyée en fin d’année scolaire 2010/2011,  à chaque établissement,  pour rappeler les rôles et la spécificité de chacune des disciplines.

4. La situation en première 

UNANIMITE pour dire que ce programme est contestable en l’état pour des élèves découvrant cet enseignement notamment la première partie théorique/normative… 

Il apparait néanmoins que nombre de collègues appliquent ce programme tout en pensant à un éventuel aménagement.

Nous rappelons que le manuel de contournement SESâme est disponible (http://sesame.apses.org/)

CONCLUSION: L'année 2012 comportant des échéances politiques importantes pour l'éducation, tout doit être fait pour assurer aux SES une place conforme à l'utilité sociale qui peut-être la leur, et dont nous nous faisons tous une haute idée.

APSES TOULOUSE

La régionale fait sa rentrée

Réunion de rentrée le mercredi 28 septembre 2011 à partir de 17h30

Bar/Brasserie " Le saint sernin", à l'angle de la rue Saint-Bernard où se trouve le Cinéma "ABC"...
à TOULOUSE...

Nous renouvellerons le bureau, parlerons des actions à mener, de la mise en pratique de ce programme de première....Bref de ce qui concerne  l'actualité des SES.

A mercredi, toujours plus nombreux , toujours plus motivés...

Cédric VALENA

Conférence-débat

La régionale de l'APSES de Toulouse a le plaisir de vous inviter à une 

CONFERENCE-DEBAT

sur le thème

RESEAUX SOCIAUX et INEGALITES

par

MICHEL GROSSETTI (Sociologue au CNRS)

Mercredi 6 avril 2011, de 16h à 18h

Lycée Ozenne, 9 rue Merly, Toulouse

Le programme de première doit entrer en vigueur à la rentrée de septembre 2011 malgré les nombreuses réticences d’un grand nombre d’entre nous qui pointent les aspects trop techniques d’un programme trop long, trop cloisonné et trop notionnel… 

La disparition de la notion de classe sociale du programme de première, et son remplacement par une approche en termes de réseaux sociaux a suscité un débat médiatique qui s'est prolongé dans le monde universitaire.

La régionale de l’APSES TOULOUSE vous convie à une rencontre avec le sociologue Michel GROSSETTI, sociologue français, directeur de recherche au CNRS, spécialiste des réseaux sociaux, avec qui nous aborderons cette question, le lien avec les approches en termes de stratification (par ex. classes sociales) ainsi que le traitement que l’on pourrait en faire dans le cadre d’un cours. 

Cette rencontre sera également pour nous l’occasion d’échanger sur les nouveaux programmes de 1^ère et de terminale. En particulier, l'encyclopédisme du programme de première, qui entrera en vigueur à la prochaine rentrée, constitue un sérieux obstacle aux apprentissages des élèves (aridité, séparation disciplinaire dogmatique) et à leur réussite au bac (face à un programme infaisable, chaque enseignant devra "bricoler" dans son coin, comme c'est déjà le cas pour le programme de seconde). Comme la demande de moratoire portée par 2 500 professeurs de Sciences Économiques et Sociales n'a pas été entendue, l'APSES agira en responsabilité en faisant appel à l'expertise collective des enseignants pour proposer des pistes de contournement de ces obstacles. La réunion de mercredi constitue une première étape dans ce processus. Il y en aura d'autres, d'ici à la fin de l'année scolaire.

Cette discussion se prolongera par un apéritif.

Si ce n'est pas déjà fait, nous vous demandons de répondre sur votre participation en remplissant ce questionnaire en ligne pour que nous puissions nous organiser au mieux.

Un bref compte rendu des états généraux des SES

A la suite des deux jours du stage national de l’APSES sur la fiscalité, où un économiste, un sociologue et un historien sont venus confronter leurs points de vue, l’amphithéâtre bondé de l’Auberge de Jeunesse d’Artagnan, rue de Vitruve à Paris, accueillait samedi 5 février les états généraux des SES. Cette journée a été l’occasion pour la centaine de participants d’échanger, dans une ambiance d’écoute et de concentration impressionnante, sur les finalités des SES et la façon de riposter aux attaques dont elles font l’objet, notamment à travers le très contesté programme de première.

La journée a débuté par la présentation des résultats de l’enquête de l’APSES sur les conditions d’enseignement et les pratiques pédagogiques dans l’enseignement d’exploration de SES en seconde. L’insatisfaction quasi-unanime ressentie devant l’encyclopédisme d’un programme trop vite conçu, et surtout la place indigne accordée aux Sciences Economiques et Sociales, ravalées à un simple statut d’« enseignement d’exploration » dans la structure de la classe de seconde ont d’ailleurs conduit des personnalités aussi importantes que Christian Baudelot (sociologue), Stéphane Beaud (sociologue), Julien Fretel (politiste), Maurice Godelier (anthropologue), Bernard Lahire (sociologue), Nonna Mayer (politiste), André Orléan (économiste), Thomas Piketty (économiste), Pierre Rosanvallon (Professeur au Collège de France) et Marie-Claire Villeval (économiste) à s’associer à Marjorie Galy, présidente de l’APSES, dans l’« Appel de Vitruve », demandant l’intégration des Sciences Economiques et Sociales au tronc commun de la classe de seconde, avec un horaire revalorisé.

Puis les prises de parole des invités se sont succédé à parité avec les interventions de la salle au cours de deux tables rondes, consacrées à « Quelle place pour les SES dans la formation citoyenne des lycéens ? » (le matin) et à « Quels finalités, principes et contenus pour les programmes de SES ? » (l’après-midi). Quelques moments forts de cette journée peuvent être dégagés.

Bonne année 2011

Chers collègues,

L'année 2011 sera décisive.

D’une part, le compte-rendu du groupe d'experts sur le programme de terminale est attendu fin février avant les vacances d'hiver.

D'autre part, les conseils pédagogiques vont débuter avec pour objet la DGH 2011...

Nous avons une carte à jouer pour demander le dédoublement en première, élément décisif pour continuer à enseigner dans de bonnes conditions. A ce sujet, le BN a publié un argumentaire pour appuyer le dédoublement.

Par ailleurs, Je rappelle que les Etats Généraux en SES se réuniront le 5 février 2011 à PARIS en marge des stages sur la fiscalité...

Enfin, tous ces combats ne doivent pas nous faire perdre notre objectif, la défense d’un enseignement pluriel tant dans les méthodes que dans les positions théoriques. Ce n’est pas le fait que l’on enseigne ou pas la notion de "　classes sociales　" qui est important mais plus le fait d’enseigner une position plutôt qu’une autre. Le danger est la perte du pluralisme qui est au fondement des SES.

Bonne année à toutes et à tous…

CVALENA